Choisir le bon outil de taille
Dans un jardin, la taille est une tâche essentielle. Le terme taille comprend plusieurs actions dont la résultante est commune: élaguer. En fonction de l’épaisseur du bois, la taille s’effectuera avec un sécateur ou à la scie. Jardins&Loisirs vous aide à choissir le bon outil de taille.
Dans l’édition d’automne de Jardins&Loisirs, nous accordons une grande attention à la taille du jardin. Vous y trouverez des conseils et des astuces sur les meilleurs outils et les règles de base à respecter. Ici, nous aimerions vous présenter quelques-uns de nos outils de taille préférés.
3 x outils de taille pratiques
Le sécateur à main
Le plus connu est sans doute le sécateur à main. Il se tient et se serre comme une pince. Un ressort est monté sous le point de pivot et force automatiquement les ciseaux à s’ouvrir à nouveau.
La scie d’élagage pliable
La scie d’élagage permet de réaliser des travaux plus grossiers. Ceux-ci aussi sont de plusieurs types. Notre préférence va toutefois à la scie d’élagage pliable. Grâce à une charnière placée au centre, la lame se replie vers l’intérieur du manche. L’outil peut être ainsi stocké en toute sécurité. À l’achat, assurez-vous cependant que les dents de la lame sont bien acérées. En effet, de telles dents donnent de belles coupes nettes, ce qui est important.
Coupe-branches téléscopique
Enfin, il y a encore les outils de taille télescopiques. Ces sécateurs sont équipé de leviers qui peut être étendue. Ces outils sont alors adaptés pour élaguer les branches et les tiges à grande hauteur.
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Tailler toujours bien affûté
Un conseil important pour ceux qui vont tailler dans le jardin. Veillez à ce que votre outil soit toujours bien affûté. Les cisailles et les scies émoussées blessent gravement les branches. Un sécateur émoussé coupera facilement le bois jusqu’aux derniers millimètres précédant la section finale. La coupe ne serra pas nette. L’écorce restera coincée entre la lame et la contre-lame et sera donc arrachée au lieu d’être coupée. Autrement dit, la coupe sera fibreuse et l’écorce, meurtrie.
Les champignons et les agents pathogènes colonisent rapidement les vilaines plaies boursouflées de l’écorce. Des maladies apparaissent aux extrémités de l’écorce et pénètrent à l’intérieur de l’arbre qui finit par dépérir.
Texte et photographie : Bart Verelst