Des perches Oméga: écologique, sain et savoureux

Le PTI Kortrijk (Ecole Provinciale d’Horticulture de Courtrai)  s’est lancé dans un projet d’envergure. En collaboration avec la KU Leuven, l’école d’horticulture fait la preuve que la culture des légumes et l’élevage piscicole peuvent très bien cohabiter. Produire un poisson savoureux et éco-responsable et cultiver des tomates dans une même serre? C’est possible, et le PTI Kortrijk le prouve!

L’histoire commence le 1er septembre 2009. “L’enseignement agricole a connu une grande réforme ce jour-là”, se rappelle Francis Bruyneel, directeur du PTI. “Depuis lors, chaque école doit proposer des orientations dans les domaines ‘Végétaux’, ‘Environnement’ et ‘Animaux ‘. Le PTI ne disposait que des deux premières, nous devions par conséquent créer un département ‘Animaux ‘. Ce qui a donné lieu à certaines difficultés: de quelle manière pouvions-nous implanter cette filière dans l’école à partir de rien, et avec des connaissances préalables minimes? Quelques transformations et extensions ont été envisagées, en outre une idée que nous avions déjà depuis longtemps offrait une solution possible. Nous nous sommes lancés dans l’aquaculture: l’élevage de poissons dans des installations spécialisées.”

Germain Desmet, responsable de l’élevage, assume avec son collègue Rufin Degrande la gestion quotidienne de ce nouveau département. “L’aquaculture a mauvaise réputation”, nous dit-il, “parce que beaucoup de poissons d’élevage sont nourris à partir de poissons sauvages. Il en faut plusieurs kilos pour produire un kilo de saumon par exemple. Cela peut sembler paradoxal, mais la situation se résume ainsi: le développement de l’élevage aboutit à la surpêche. De plus, les poissons d’élevage sont trop nombreux dans des bassins trop petits, de sorte qu’il est nécessaire d’utiliser des antibiotiques pour limiter le risque de maladies. Et ces systèmes d’élevage sont en outre très nocifs pour l’environnement, et utilisent énormément d’eau potable. Nous voulons prouver que l’aquaculture est possible autrement.”

Lire l’article complet dans l’édition Jardins&Loisirs de mai.

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